Structurer un service de médiation sociale

Dans une société qui semble toujours plus à vif, des villes de tailles différentes ont choisi de structurer leur propre service de médiation sociale. L’exercice est exigeant. Et les professionnels de la médiation attendent d’être véritablement reconnus. Une proposition de loi en cours de discussion le prévoit. Zoom sur trois initiatives locales.  
 

. Villeurbanne (156 929 habitants, Rhône) Renouer le lien social

Accompagner les entrées et sorties à la suite d’une rixe devant un collège. Organiser une rencontre avec la police après son intervention «ayant provoqué des incompréhensions ». Informer et guider une femme ayant subi des violences conjugales «pour être accompagnée quand elle le souhaiterait… ». Ces exemples ne sont qu’un aperçu des actions des équipes de médiation de Villeurbanne.

« Le médiateur social, tel qu’on le conçoit, est avant tout créateur de lien social, explique Yann ­Crombecque, adjoint à la sécurité, à la prévention de la délinquance, à la jeunesse et à l’éducation populaire. En agissant pour la cohésion, l’insertion, l’inclusion, la reconnaissance des publics, ...

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