01/01/1970
JANVIER 2021
- n°386
Développement économique Environnement
Relance et transition écologique : des contrats encore flous
Une circulaire présente ce nouveau dispositif contractuel entre l'État et les territoires, qui devra aboutir d'ici juin 2021. Par Emmanuel Guillemain d'Echon
© Hugues-Marie Duclos
Selon Yves Le Breton, directeur général de l'ANCT, « les contrats ne seront pas la projection par l'État de ses objectifs vers les collectivités territoriales ».
Quel financement pour ces nouveaux contrats ?
La structure protéiforme des contrats de relance et de transition écologique (CRTE) empêche d'avoir une visibilité claire sur leur financement. Le reproche essentiel que les élus adressaient aux contrats de ruralité, mis en place entre 2017 et 2020, dans un peu moins de 500 territoires (lire Maires de France n° 385 de décembre 2020, pp. 28-29), était justement l'absence de cadre financier à long terme : il y avait un contrat sur trois ans, et un avenant financier renégocié chaque année avec le préfet - hélas, souvent à la baisse ; et donc pas d'enveloppe stable sur trois ans, plus propice pour réaliser un véritable projet de territoire. Cette fois-ci, le CRTE sera signé pour la durée du mandat municipal, les deux premières années bénéficiant des crédits du plan de relance. Mais on ne semble pas s'orienter vers une convention pluriannuelle de financement, qu'on peut trouver par exemple dans le contrat de plan État-région - dont le volet territorial formera une part du financement des CRTE. Il s'agira plutôt d'un «mix », explique Yves Le Breton, avec des ressources de droit commun annualisées (DSIL, DETR) et d'autres, pluriannuelles, propres à certains programmes déjà engagés, tels les «Petites villes de demain », qui financent un chef de projet sur la durée. Le financement dépendra de ce qui sera contractualisé.
La structure protéiforme des contrats de relance et de transition écologique (CRTE) empêche d'avoir une visibilité claire sur leur financement. Le reproche essentiel que les élus adressaient aux contrats de ruralité, mis en place entre 2017 et 2020, dans un peu moins de 500 territoires (lire Maires de France n° 385 de décembre 2020, pp. 28-29), était justement l'absence de cadre financier à long terme : il y avait un contrat sur trois ans, et un avenant financier renégocié chaque année avec le préfet - hélas, souvent à la baisse ; et donc pas d'enveloppe stable sur trois ans, plus propice pour réaliser un véritable projet de territoire. Cette fois-ci, le CRTE sera signé pour la durée du mandat municipal, les deux premières années bénéficiant des crédits du plan de relance. Mais on ne semble pas s'orienter vers une convention pluriannuelle de financement, qu'on peut trouver par exemple dans le contrat de plan État-région - dont le volet territorial formera une part du financement des CRTE. Il s'agira plutôt d'un «mix », explique Yves Le Breton, avec des ressources de droit commun annualisées (DSIL, DETR) et d'autres, pluriannuelles, propres à certains programmes déjà engagés, tels les «Petites villes de demain », qui financent un chef de projet sur la durée. Le financement dépendra de ce qui sera contractualisé.
Cet article a été publié dans l'édition :
n°386 - JANVIER 2021
- Parité. Encore un effort !
- Décentralisation : l'AMF maintient la pression
- Covid-19. Avis de tempête pour les finances locales
- Relance et transition écologique : des contrats encore flous
- L'offre médico-sociale reste très inégale selon les territoires
- « L'État doit rompre avec une gestion sanitaire hypercentralisée et bureaucratisée »
- « Séparatismes » : plusieurs mesures concernent les collectivités
- Droit des sols : cap sur la « full démat' » en 2022
- Mobilité : objectif mars 2021 pour les communautés
- Plan local d'urbanisme : les modalités de transfert aux EPCI au 1er juillet 2021
- Que doit contenir l'étude préalable en cas d'évolution de périmètre d'une intercommunalité ?
- Permanences. Être au plus près des habitants
- Les droits à absence des élu(e)s locaux(les)
- Santé. Les communes en première ligne
- Trois stratégies pour faire face aux cyberrisques
- Ruffey-lès-Beaune valorise le travail d'intérêt général
- Une ferme solaire pour favoriser la transition énergétique
- Mondeville repousse l'implantation d'Amazon
- Il fait du logement social un atout
- Engager la rénovation énergétique des bâtiments
- Numérique : comment créer une base adresse locale gratuitement
- Travailler avec... Le groupe SOS
- Visio-conférence : choisir les bons outils
- Analyse - Le maire et la prévention de la radicalisation
- Textes officiels - Éducation - 40 nouvelles " cités éducatives " en 2021
- Textes officiels - Vélo - Fonctionnement du fichier unique des cycles identifiés
- Textes officiels - Action publique - Loi ASAP : un nouveau train de mesures de simplification
- Textes officiels - Énergie - Rénovation énergétique du bâti des collectivités
- Actu - Déclaration sociale nominative : attention aux délais !
- Actu - Spectacles itinérants : connaître les règles
- Actu - Report du recensement en 2022
- Actu - CCAS-CIAS : visio-conférences
- Actu - FPT. Rédiger le rapport social
- L'AMF vous répond
- L'AMF vous répond
- L'AMF vous répond
- Le maire et les poteaux
Les offres d’abonnement
Toutes les éditions
Maires de France est le magazine de référence des maires et élus locaux. Chaque mois, il vous permet de décrypter l'actualité, de partager vos solutions de gestion et vous accompagne dans l'exercice de votre mandat. Son site Internet, mairesdefrance.com, vous permet d’accéder à toute l'information dont vous avez besoin, où vous voulez, quand vous voulez et sur le support de votre choix (ordinateur, tablette, smartphone, ...).