Une volontaire territoriale pilote le contrat de relance et de transition écologique

Difficile de disposer en interne des ressources en ingénierie de projets lorsqu’on est un tout petit EPCI. En 2015, la communauté de communes (CC) des Collines du Perche (12 communes, 6 080 hab.), dans le Loir-et-Cher (41), ne voulait pas rejoindre l’agglomération Vendômoise (17 000 hab.) comme l’y incitait la loi NOTRe. Elle a profité d’une dérogation prévue pour les territoires à très faible densité (moins de 20 hab. au km²) pour conserver son existence et préserver son identité. Au prix d’une évolution moindre de sa dotation alors même qu’il lui fallait créer de nombreux services propres (crèches), ce qui a gonflé l’endettement.

«  Il nous fallait créer un service d’ingénierie pour conduire nos projets, mais nous n’en avions pas trop les moyens. Le dispositif du volontariat territorial en administration (VTA) nous a séduits dès qu’il a été annoncé, au printemps 2021. Au moment même où l’on signait le contrat de relance et de transition écologique (CRTE), il nous fallait un chargé de mission », se souvient Karine Gloanec ­Maurin, présidente de la CC et co-présidente ...

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