Hervé Glezgo, maire de Bazincourt-sur-Epte (27), ambassadeur du travail d'intérêt général

Depuis trois ans, Bazincourt-sur-Epte (27) accueille des personnes exécutant un travail d’intérêt général (TIG). L’agence départementale du TIG nous l’a proposé juste après notre élection en 2020, et nous avons naturellement accepté. Qui mieux qu’une commune peut faire du TIG ? », estime Hervé Glezgo.

Cette sanction pénale est prononcée à l’encontre de personnes de plus de 16 ans ayant commis une infraction et prend la forme d’un travail non rémunéré (lire ci-contre). Sa durée varie entre 20 et 400 heures selon l’infraction. La petite commune a déjà accueilli environ 15 «tigistes », dont le dernier en septembre pour une peine de cinq semaines.

« C’est en moyenne un mois, précise le maire. Nous sommes en fait contactés par l’agence du TIG de l’Eure pour la mise en œuvre de la mesure proposée par le juge d’application des peines. Avant d’employer la personne, on la reçoit systématiquement en entretien. Il m’est arrivé de refuser une seule fois parce que l’entretien s’était très mal passé. » Précision importante : les communes ne connaissent ni le casier judiciaire ni l’infraction commise par ...

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