Le maire et la fibre

© Gérard Oberli

Véronique Lecauchois, maire de Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie, 15 968 habitants) : " Le nombre de sous-traitants a été réduit et les techniciens se forment à l'usage des raccordements. "

Ras-le-bol

« Nous appartenons à un territoire de 17 communes en train d’être fibré. Je suis l’élue de la commune-centre et je prends très à cœur ce chantier clé pour notre qualité de vie, nos entreprises, nos services ou les télétravailleurs de plus en plus nombreux. Après mon élection, il y a trois ans, je constate que ce fibrage, qui est géré par un syndicat mixte, prend du retard et, surtout, que le réseau connaît des coupures répétées. Les abonnés en ont ras-le-bol.

Une des explications : les nœuds de raccordement optique (NRO), ces armoires réparties en ville qui centralisent les raccordements, sont mal entretenus. Leur état est lamentable, des fils traînent au sol, leurs portes sont ouvertes à tous les vents et ils servent de poubelles. Au sein de l’intercommunalité comme en mairie, nous perdons patience. »

Sous-traitance

« Début 2022, nous comprenons que l’exploitant à qui le syndicat mixte a délégué l’entretien de réseau est dépassé. Les opérateurs qui interviennent recourent à des sous-traitants – mais pas à quelques-uns ! Non, à des dizaines ...

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