Tulle (19) a accueilli sa première Biennale européenne d’histoire locale du 10 au 12 septembre avec ce type de financement (aide de l’Europe de 16 630 €). À Veauche (42), on a sorti ses crayons pour le projet «Dessinons notre Europe de demain », une bande dessinée à laquelle contribuent également Chazelles-sur-Lyon et quatre autres villes européennes (aide de 7 560 €).
Deux initiatives qui sont à mettre au compte de l’ancien programme, dont le dernier appel a permis le financement de six projets français pour des montants qui vont de 5 000 à 25 000 €. La philosophie reste la même pour la nouvelle période. Il s’agit avant tout de renforcer compréhension et tolérance mutuelles, de découvrir la diversité culturelle, de sensibiliser aux valeurs de l’Europe (par exemple, monter des projets autour d’événements importants de l’histoire européenne, d’un patrimoine commun, etc.).
L’appel de novembre sera déjà le deuxième du nouveau programme. Le premier, qui s’est clôturé le 26 août, n’a pas encore livré ses résultats. Sont éligibles : les villes, comités de jumelage, organismes associatifs, etc. Deux «formats » intitulés «jumelages de villes » et «réseaux de villes » sont possibles.
Dans le premier cas, on parle de projets associant les municipalités d’au moins deux pays, qui s’étalent sur une durée de douze mois maximum (mais des prolongations, sous conditions, sont possibles), avec des subventions jusqu’à 30 000 €.
Dans le second cas, des municipalités de cinq pays, dont au moins trois de l’Union européenne, doivent participer ; les projets s’étalent sur 12 à 24 mois et il n’y a pas de limite à la subvention. Compte tenu de la crise sanitaire, le prochain appel pourra financer des projets qui s’interrogent sur l’impact du Covid sur la vie et le fonctionnement des communautés locales, et sur la participation civique dans un contexte de pandémie.