Ainsi, la durée sera désormais modulable de 9 à 12 mois et les missions locales pourront le prolonger jusqu’à 18 mois sans devoir obtenir une autorisation de la commission locale. Le texte assouplit aussi les critères d’éligibilité en matière de non-imposition et de ressources.
Surtout, il permet aux missions locales de suivre davantage de jeunes. Le gouvernement vise en effet le doublement du nombre de bénéficiaires, soit 200 000 jeunes.
Commentaire : ces dispositions sont bienvenues dans une période où la précarité des jeunes se développe. Mais elles ne résolvent pas, notamment, la taille limitée des locaux des missions locales pour les réunions collectives, la difficulté à recruter des conseillers, la pérennité du financement du dispositif (les financements supplémentaires récents de l’État restant ponctuels). L’AMF demande une garantie des financements pour répondre aux objectifs d’autonomie financière du réseau.
Référence : décret n° 2021-664 du 26 mai 2021 (JO du 28 mai 2021, NOR : MTRD2108000D).
Fabienne Nedey