1 Quantifier les besoins
À partir d’un existant – nombre de postes raccordés, agents à équiper… –, le cahier des charges devra détailler les besoins : nombre d’appels à traiter, volumes de données échangés, nombre d’applications hébergées dans « le nuage ». Les services les plus gourmands en bande passante (la communication ou le SIG qui utilisent de la vidéo ou de lourdes images) devront être identifiés. Au-delà du raccordement des bureaux administratifs, des espaces peuvent nécessiter des connexions sans fil. Attention, les connexions des élus ou agents ne doivent pas être partagées avec le WiFi gratuit mis à disposition des usagers.
2 Connecter les sites distants
Aucun équipement public n’échappe au besoin de connectivité : écoles, campings, services techniques, équipements sportifs, CCAS… Trop souvent, chaque entité a son abonnement avec parfois des zones blanches. Pour les raccorder à internet, les communes peuvent s’appuyer sur un réseau d’initiative public existant (intercommunal, départemental…), certains opérateurs pouvant aussi créer un réseau privé virtuel (VPN). Ces réseaux privés autorisent des échanges de données sécurisés entre sites distants et une qualité de service maîtrisée et homogène.
3 Favoriser la mise en concurrence
Aux côtés des grands opérateurs dits « verticaux » (Orange, SFR, Bouygues), qui offrent une palette de services – internet, voix, données, VPN, sécurité… – existent des petits opérateurs et prestataires spécialisés dont les tarifs peuvent être avantageux. Pour favoriser la mise en concurrence, les collectivités pourront jouer sur l’allotissement en séparant bien les prestations : fixe, mobile, VPN… Elles peuvent aussi s’appuyer sur des sociétés de conseil qui rédigeront le cahier des charges et les aideront à comparer les offres.
4 Préparer la migration
L’un des freins au changement de prestataire(s) est la crainte d’une rupture de service. Les communes devront ainsi veiller à demander la portabilité des numéros fixes et mobiles. La migration doit ensuite être bien planifiée avec la désignation d’un chef de projet et la fixation d’une date butoir (dans une période de moindre activité) pour éviter de perturber le service.
Et quand on n’a pas la fibre ?
Des offres cuivre (SDSL et VDSL) ont des performances très satisfaisantes sous réserve que le bâtiment soit proche du répartiteur téléphonique. Si ce n’est pas le cas, le THD radio propose des débits de 30 Mbit/s sans limite de consommation de données.
Le satellite est à réserver aux endroits où il n’y a pas d’autres solutions.