Elles peuvent aussi monter des projets de « partenariat de coopération » avec d’autres collectivités pour travailler sur des thématiques partagées – la petite enfance, la démocratie participative, la transition écologique, l’accueil des mineurs non accompagnés, etc. « C’est aussi une façon pour les communes de travailler avec le tissu local et associatif », indique Anne-Sophie Brieux. Les EHPAD, maisons de jeunes et autres associations peuvent ainsi être associées aux projets, voire les initier. Nouveauté intéressante pour les petites communes : la possibilité de se lancer désormais dans des « partenariats à petite échelle », plus souples dans leur organisation. «Ces petits partenariats vont courir sur des périodes plus courtes, impliquer moins de partenaires et mobiliser des budgets plus restreints. L’idée est véritablement d’inciter des petits porteurs de projet à se lancer dans l’expérience », explique encore Anne-Sophie Brieux. Cette nouvelle forme de coopération permet, par exemple, de monter des projets qui n’impliquent que deux partenaires, là où il en faut d’habitude au moins trois, et sur une durée de six mois (contre au moins un an habituellement). Ils bénéficient de budgets forfaitaires de 30 000 ou 60 000 €. Pour la période 2021-2027, Erasmus +, programme emblématique de l’Union européenne, a vu son enveloppe augmenter de 80 % par rapport à 2014-2020, à plus de 26 milliards d'euros. La répartition entre les États est décidée chaque année – pour l’année 2021, un budget transitoire de 240 millions d'euros a été octroyé à la France. Les initiatives sont sélectionnées sur la base d’appels à projets, dont plusieurs ont été ouverts, le 25 mars, et se clôtureront fin mai et fin octobre. Ces appels à projets sont renouvelés chaque année.