Pour qui ?
Les candidats doivent avoir entre 16 et 25 ans (30 ans en cas de handicap), sans condition de diplômes.
43 % des jeunes s’engagent après le bac : dans le contexte actuel, le service civique peut aussi être une réponse à la crise sociale. Le volontaire bénéficie d’une protection sociale complète prise en charge par l’état, de droits à la retraite, de droits à la formation. Il peut cumuler son service civique avec un statut de salarié et/ou d’étudiant.
Quelles missions ?
Elles doivent être d’intérêt général, mais se distinguer des activités des agents publics, contrats aidés et stagiaires. Inclusion numérique, solidarité intergénérationnelle : les besoins ne manquent pas. Neuf domaines d’action sont ciblés par le référentiel de l’Agence : la solidarité, l’environnement, le sport, la culture, l’éducation, la santé, l’intervention d’urgence, la mémoire et la citoyenneté, l’aide humanitaire. Les missions s’adaptent à la crise. 10 000 missions de service civique seront encore réalisées auprès de personnes âgées résidant en EHPAD, isolées ou vulnérables socialement, a annoncé, le 1er décembre dernier, Brigitte Bourguignon, ministre déléguée auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, chargée de l’autonomie.
Quel coût ? Le service civique est peu coûteux pour les structures d’accueil : 80 % de l’indemnité versée au volontaire (580,62 euros/mois) sont financés par l’État – soit un reste à charge mensuel d’un peu plus de 100 euros pour la structure accueillante.
Qui peut recruter ? Toutes les collectivités et organismes publics associés peuvent recruter un ou plusieurs volontaires : communes, EPCI, syndicats, pôles d’équilibre territoriaux et ruraux, départements, régions, CCAS/CIAS, caisse des écoles, maisons départementales des personnes handicapées, offices publics de l’habitat, etc.
Agrément. Il existe deux moyens pour engager un volontaire : être agréé en tant qu’organisme d’accueil, à titre individuel ou collectif, par le référent territorial service civique (pour les communes et communautés de communes, il s’agit de la direction départementale interministérielle chargée de la cohésion sociale) ; ou recruter des volontaires proposés par une collectivité ou une association déjà agréée (intermédiation). Les demandes d’agrément se font désormais en ligne, sur le site service-civique.gouv.fr.
Accueil. Première étape du recrutement : concevoir un projet d’accueil pour accompagner le volontaire tout au long de sa mission (de 6 à 12 mois, 24 heures minimum par semaine) et l’adapter à ses besoins. Une fois finalisée, l’offre de mission est publiée sur le site dédié. Le jeune recruté doit être suivi par un tuteur au sein de la collectivité, dont la formation est assurée par l’État (le tuteur peut accompagner un ou plusieurs volontaires). Le volontaire reçoit, lui, une formation civique et citoyenne de deux jours minimum et une formation aux premiers secours (PSC1) d’un jour, financées par l’état. à noter : la mise en œuvre de service civique est limitée dans le temps, l’emploi de service civique ne peut en effet remplacer un poste pérenne.