L’Union nationale pour l’habitat des jeunes (UNHAJ) travaille avec les territoires pour développer l’offre de logements et de service aux 16-30 ans. Il s’agit de répondre aux besoins d’hébergement, le plus souvent de jeunes débutant un emploi, stagiaires, apprentis, via notamment des foyers de jeunes travailleurs ou des mini-résidences.
Le réseau accueille et oriente les jeunes dans leurs recherches de logement. Le réseau compte 300 adhérents dans toute la France, surtout des associations mais aussi des centres communaux d’action sociale (CCAS, environ 10 %). Ensemble, ils gèrent près de 650 sites. Cela représente 40 000 logements en collectif ou en diffus et 4 500 logements mobilisés en médiation locative. Près de 100 000 jeunes y sont logés chaque année. Le réseau est structuré en 13 unions régionales.
L’UNHAJ dispose d’une connaissance précise des mobilités des 16-30 ans. Son expertise peut être intéressante lors de l’élaboration des programmes locaux de l’habitat, pour conforter une offre dans les secteurs tendus (au cœur des métropoles) ou développer une offre spécifique sur les territoires détendus. Les adhérents ont vocation à participer aux politiques locales de l’habitat, aux plans départementaux de logement des personnes en difficulté, aux conférences locales du logement, et, au niveau régional, aux comités régionaux de l’habitat. Ils peuvent mener des études de besoins sur un territoire donné (département, commune, EPCI), en partant du parc existant, et des enquêtes auprès des entreprises et des organismes de formation. Si le besoin est confirmé, l’association peut réaliser une étude de faisabilité et ainsi aider la collectivité à monter plus précisément un projet : de la recherche de foncier au bailleur, en passant par la mobilisation de cofinancements et le montage d’une maîtrise d’œuvre urbaine et sociale (MOUS), si besoin. La création ex nihilo de logements dans une résidence estampillée « jeunes » n’est pas la seule solution à envisager. L’offre peut être diffuse ou reposer sur le parc existant. Le coût de cette collaboration varie suivant la taille de la commune ou de l’EPCI. Une étude de besoin peut coûter aux alentours de 10 000 euros pour un EPCI de 40 000 habitants. Et de 18 000 à 19 000 euros pour une métropole.