Il s’agit des liaisons entre Montluçon et Vallons en Sully, Montluçon/Gannat, Clermont-Ferrand/Thiers, Clermont-Ferrand/Volvic, Aurillac/Arvant, Aurillac/Brives, Brioude/Langogne, Neussargue/ Saint-Chély d’Apchet, Saint-Georges/Le Puy-en-Velay. Des dessertes qui comptent une soixantaine de gares. Ces lignes feront l’objet de travaux d’entretien, de modernisation, de sécurisation via la suppression de passages à niveau, le changement des rails et du ballast. Ils porteront aussi sur la rénovation des ouvrages d’art. « Ces liaisons sont très précieuses car elles desservent tous les territoires et les connectent entre eux », précise Martine Guibert. Cette volonté de pérenniser l’offre TER s’est traduite par la réouverture, en 2018, de la section entre Boën-sur-Lignon et Montbrison (Loire). Deux ans de travaux et 8,3 M€ ont été nécessaires pour renouveler cette voix sur 8,4 km, sécuriser 12 passages à niveaux et 50 ouvrages d’art. Un projet dont la moitié des financements a été prise en charge par la région, la communauté d’agglomération Loire Forez ainsi que par le conseil départemental de la Loire. « Si nous n’avions pas financé ces travaux, cette ligne n’aurait pas rouvert », confirme Martine Guibert. Autre exemple, celui de la régénération complète de la ligne entre Le Puy-en-Velay et Firminy. Une opération en cours chiffrée à 42,7 M€ portant sur 30 km de voies.
Ces actions sont menées en étroite liaison avec les élus locaux. « Nous avons des échanges permanents avec les maires et présidents d’EPCI, affirme Martine Guibert. Ils sont très attentifs à l’offre et aux services présents dans leurs communes ». Ces échanges visent à articuler l’offre TER avec les services urbains et interurbains de mobilité. « Les élus travaillent à nos côtés à l’évolution des gares, à la modernisation des systèmes de distribution des titres de transport, à la création de maisons de services ». À ce titre, la région a prévu un programme d’investissement pour transformer les gares en tiers-lieux (espaces de coworking, centres de santé, etc.) mais aussi en pôle d’échanges multimodal. « Il s’agit de reconquérir ces gares dont les guichets sont souvent fermés pour créer des “maisons de mobilité” regroupant des services d’auto-partages, de covoiturage, de location de vélos », explique Martine Guibert. Cette ambition se traduit aussi par l’organisation de «comités de mobilité » associant les élus locaux, les usagers et les acteurs de la mobilité. L’occasion d’établir régulièrement un état des lieux des travaux en cours et à venir.