Depuis 2016, quatorze « tigistes » ont effectué leur peine au sein de la commune. Parmi les travaux proposés figure l'entretien des espaces verts.
" Le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) informe régulièrement les communes de cette possibilité de travail d’intérêt général (TIG). C’est en me renseignant davantage que j’ai été convaincu de la valeur pédagogique de cette forme de peine », explique Gérard Greffe, maire de Ruffey-lès-Beaune depuis 2014. Depuis 2016, la petite commune a ainsi déjà accueilli 14 «tigistes ». Travail non rémunéré, le TIG, créé en 1983, est une sanction pénale alternative ou complémentaire à l’emprisonnement, proposée par la justice à une personne (à partir de 16 ans, plus de la moitié des tigistes ayant moins de 22 ans) qui a commis un délit ou qui écope de certaines contraventions de 5e classe. Le TIG, d’une durée de 20 à 400 heures, peut s’effectuer au sein d’une collectivité territoriale, ...
n°386 - JANVIER 2021