CHOISIR LE BON MATÉRIEL
Ces compacteurs peuvent être installés au sol, avec lève containers ou godet de chargement, ou encore «à quai ». Cette dernière solution, qui nécessite l’aménagement d’une rampe d’accès quand elle n’est pas intégrée, permet d’effectuer le vidage dans la trémie en haut du quai. Un tel équipement représente certes un coût de départ plus élevé. Le dispositif améliore le chargement de la benne mais il doit être étudié de près en cas de recyclage afin d’éviter une détérioration des déchets à recycler.
C’est ce choix qu’a opéré Mont-de-Marsan (40) où la déchetterie intercommunale est désormais équipée de 8 compacteurs, en lieu et place des anciennes bennes. «Tout est fait pour faciliter l’accès au public et améliorer le tri», explique Jean-Paul Alyre, maire de Geloux qui préside le Sictom du Marsan, en charge de la collecte des ordures ménagères et du tri pour 81 communes. à défaut d’un tel dispositif, l’achat ou la location ponctuelle d’un compacteur mobile à rouleau répondront aux besoins de la plupart des déchetteries.
BORNES INTELLIGENTES
La collecte sélective des déchets dans les points d’apport volontaire n’est pas en reste avec les bornes de tri «intelligentes». Destinés à accueillir verre, plastiques, papier ou autre, ces collecteurs peuvent informer à distance du taux de remplissage. Certains modèles permettent de compacter sur place les déchets avant de transmettre l’information au service chargé de leur collecte. De quoi utilement économiser sur les coûts de transport. Autre tendance : de plus en plus de collectivités encouragent leurs administrés à pratiquer le compostage à domicile. Outre les bacs à compost pour les foyers disposant d’un jardin, c’est sur le lombricompostage que misent les gestionnaires pour impliquer les familles vivant en appartement. Ces petites boîtes, à plusieurs niveaux, sont fournies aux habitants afin qu’ils puissent, grâce à l’action de lombrics, transformer leurs épluchures de fruits et légumes, marc de café, coquilles d'œufs, carton, etc., en un engrais écologique, le lombricompost. Et ce, sans disposer forcément d’un jardin ou de plantes vertes. Un choix plébiscité au Syndicat Tri-Action (95), à la communauté urbaine d’Angers Loire Métropole (49) ou à la communauté de communes Cœur de Chartreuse (38). «En moyenne, 30 % du volume total des ordures ménagères produites par chaque habitant sont des déchets fermentescibles et donc valorisables. Tous les moyens sont bons pour en limiter la quantité dans la poubelle ordures ménagères qui, elle, est vouée à l’incinération!», explique-t-on à la communauté savoyarde.