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Selon l'AMF, la moindre fréquentation des crèches doit être un « point de vigilance ». Si elle persistait, cela nécessiterait de revoir le financement des modes de garde.
Les communes disposant d’une crèche, d’un multi-accueil, d’une halte-garderie ou d’un relais d’assistantes maternelles soufflent depuis le 6 octobre. La CNAF leur a annoncé la poursuite du versement des aides exceptionnelles pour compenser les places inoccupées en raison de la covid-19. Celui-ci devait s’arrêter fin septembre. Le conseil d’administration a reconduit les aides jusqu’au 31 décembre. Elles concernent les crèches et maisons d’assistantes maternelles (MAM) «fermées en partie ou totalement » en raison de l’épidémie. Que ce soit dans le cadre d’une fermeture administrative (depuis le 1er septembre) ou qu’il s’agisse de places inoccupées parce que les enfants sont «cas contact » (depuis le 1er octobre). Les montants des aides versées restent de 27 euros par jour et par place dans les crèches employant du personnel de droit public, de 17 euros dans celles de droit privé, ...
Emmanuelle STROESSER
n°384 - Novembre 2020