« Nous sommes en juin 2021 et je prends l’apéritif chez un habitant quand avec son fils, qui est avocat pour l’association Stop homophobie à Paris, nous évoquons la possibilité d’une Gay Pride en milieu rural. Pourquoi pas à Chenevelles. Sans réfléchir, je dis “chiche”. Homosexuel, je garde à l’esprit avec reconnaissance que lorsque j’ai été élu, personne n’a rayé mon nom sur le bulletin de vote. Plus largement, notre territoire vaut d’être connu et, pourquoi pas, via un festival : nous organisons tous les ans une fête de village et là, ce serait d’une autre ampleur.
Trois mois plus tard, en septembre, Étienne, le fils de cet administré, revient et me dit : “On fonce, j’ai parlé avec Stop homophobie qui trouve l’idée formidable.” Le festival se tiendrait en juillet 2022, dix mois plus tard. Je ...