« En septembre 2024, je suis en mairie quand un randonneur me croise et me dit : “M. le maire, ça y est, ils sont de retour.” Là je sais de qui il parle. “Ils”, ce sont les cueilleurs de champignons qui, tous les ans depuis une dizaine d’années environ, viennent dans notre forêt communale pour prélever tout ce qu’ils peuvent de lactaires sanguins pour les envoyer en Espagne.
Ces personnes qui, pour la plupart, sont d’origine roumaine, pillent le bois alors qu’en principe, ce sont un ou deux kilos de champignons par jour et par personne qui sont autorisés.
Par ailleurs, ils vivent dans des conditions insalubres, sous des tentes ou des abris de fortune, dans la forêt, ce qui fait mal au cœur. Sans compter les dommages collatéraux : dépôts sauvages, larcins dans les commerces ou sur les chantiers, arbres coupés pour alimenter les feux de campement. »
Par Bruno Leprat