Pour éviter la création d’une nouvelle fracture numérique, les élues, soucieuses que les petites communes «ne restent pas sur le bord de la route », recommandent la désignation de collectivités «cheffes de file » qui, avec l’appui de l’État, construiraient et mutualiseraient une expertise dans le domaine de l’IA.
Des «comités territoriaux de la donnée » faciliteraient le partage de données et favoriseraient les échanges d’expérience. Une «bibliothèque nationale des projets IA » permettrait aux élus de choisir des solutions souveraines et écoresponsables. Les sénatrices soulignent l’importance de former élus et agents aux enjeux de l’IA.
Parallèlement, elles suggèrent d’impliquer les citoyens dans son introduction au sein des services publics locaux «afin de s’assurer de l’acceptation citoyenne et de se prémunir contre un risque de déshumanisation des services ». L’adoption de chartes (principes éthiques de l’IA, choix technologiques, protection des données personnelles, gouvernance des projets numériques, impact environnemental de l’IA) est recommandée.