Déposée le 18 octobre à l’Assemblée nationale, la proposition de loi devait être examinée en commission des lois le 11 décembre. Trop tard par rapport au bouleversement du calendrier politique. Le texte visait à rétablir la liberté des communes, pour lesquelles le transfert n’avait pas encore eu lieu, de transférer ou non ces compétences. La date butoir du 1er janvier 2026 devait être ainsi abrogée. Michel Barnier, alors encore Premier ministre, avait confirmé, en clôture du 106e Congrès des maires (lire notre article), son désir de supprimer l’obligation de ce transfert, à la grande satisfaction de l’AMF, qui réclamait cette mesure depuis des années au nom de la liberté des communes. Tout ceci est remis en cause.
Pour le moment, le transfert de ces deux compétences reste obligatoire au 1er janvier 2026.