Solutions locales
01/01/2020
Écoles, éducation, alimentation

Le bio à la cantine nécessite de structurer des filières locales

Les collectivités ayant déjà atteint les 20 % de bio ont choisi une approche progressive. Elles insistent notamment sur la nécessité d'associer tous les acteurs à la démarche.

À Dolus-d'Oléron (17), la commune sert 50 % de bio dans les assiettes, surtout en local et de saison. C'est d'ailleurs un maraîcher bio qui fournit la cantine via sa ferme de La Poltière.
Manger bio à la cantine n’est plus seulement une demande de certains parents d’élèves : c’est une obligation puisqu’à partir de 2022, la restauration scolaire devra servir à ses convives au moins 20 % – en valeur – de produits issus de l’agriculture biologique. La loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous (Egalim) du 30 octobre 2018, qui a instauré ce quota, l’a assorti d’autres contraintes : en plus des 20 % de bio, 30 % devront correspondre à des labels ou signes de qualité ; depuis le 1er novembre, chaque cantine doit proposer au moins un menu sans viande ni poisson par semaine ; et à partir du 21 octobre, les gestionnaires devront mettre en place un diagnostic et un plan de lutte contre le gaspillage alimentaire. 

Dolus-d’Oléron : la lutte contre le gaspillage finance le bio

À ...

Emmanuel GUILLEMAIN D'ECHON
n°375 - janvier 2020