Contrats de ville 2024. Les élus sont prêts à s'engager

Décriée régulièrement pour son inefficacité, la politique de la ville est pourtant défendue par les élus, y compris en milieu rural, dont certains s'apprêtent à signer leur premier contrat de ville en mars. Reportage.

À Rochefort (17), dans le quartier de La Gélinerie, les acteurs locaux et les habitants se sont concertés pour cerner les priorités du prochain contrat de ville. Il en est ressorti des projets de jardins partagés, la requalification d'un centre social, de l'accompagnement à la recherche d'emploi...

Une banlieue couverte aux deux tiers par des bois ou des terres agricoles, original non ?! », interpelle Gilles Leproust, maire d’Allonnes (11 000 habitants) en parcourant ses artères, du vieux bourg à La Sarthe qui la sépare du Mans. La transformation de la ville au début des années 1960, avec de grands ensembles pour y loger les salariés de l’usine Renault, à un kilomètre, la fera entrer, vingt ans plus tard, dans la politique de la ville dès ses débuts. Autant dire que les services sont aguerris à l’exercice de préparation du contrat de ville.

L’impatience était palpable à la mairie, fin décembre. «Nous pourrions le signer dès demain. Nous sommes prêts ! », lance Agnès Fouqueray, directrice générale des services (DGS) adjointe de la ville, rétroplanning, tableurs et fiches actions éparses dans son bureau. Il faut attendre que l’État valide le périmètre ...

Par Emmanuelle Stroesser

n°420 - FÉVRIER 2024