En attendant, les chartes préexistantes peuvent être conservées, dès lors qu’elles sont issues d’un processus de concertation ayant associé les riverains et qu’elles contiennent les mesures minimales de protection conformes à la réglementation.
le décret et l’arrêté du 27 décembre 2019 déterminent la distance minimale entre les champs traités par des produits phytosanitaires et les habitations (10 m pour les cultures hautes, 5 m pour les cultures basses, 20 m incompressibles en cas d’usage de certaines substances définies par l’arrêté) et posent les règles d’élabo- ration des chartes locales qui peuvent conduire à réduire ces distances. Ces chartes, qui constituent l’élément cen- tral du dispositif, doivent permettre «d’instaurer un dialogue durable entre utilisateurs et riverains ».
Les maires des communes concernées ainsi que l’association des maires du département doivent être associés à cette concertation.
instruction technique DGAL/SDQSPV/2020-87 du 3 février 2020 sur le renforcement de la protec- tion des riverains susceptibles d’être exposés aux produits phytopharmaceu- tiques (NOR : AGRG2003727C).