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Depuis les dernières municipales
en 2020, 1 300 maires ont quitté leur fonction. Parmi les explications invoquées : motifs personnels, mandat chronophage, agressions verbales et physiques, manque de moyens pour gérer les communes...
Depuis la démission, en mai dernier, du maire de Saint-Brevin-les-Pins (44), Yannick Morez, à la suite des menaces et violences dont il a été victime, les difficultés d’exercice de ce mandat sont de nouveau mises en avant. Pas une semaine ou presque sans que la presse quotidienne régionale ne se fasse l’écho d’une nouvelle démission de maire quelque part dans l’Hexagone. « On est à une moyenne de 40 par mois depuis le début du mandat », a déclaré le ministre chargé de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, le 5 avril, sur Public Sénat.
Pour l’heure, selon les chiffres officiels, la barre des 1 300 maires démissionnaires aurait ainsi été franchie à mi-mandat. S’y ajoutent celles des adjoints et des conseillers municipaux qui porteraient à près de 4 000 le nombre de démissions. Une tendance encore plus rapide que lors du précédent ...
Par Christophe Robert
n°414 - JUILLET-AOUT 2023