La circulaire indique que «l’État doit être très présent dans le processus d’élaboration des documents d’urbanisme ». Les préfets doivent dialoguer en amont avec les collectivités et «discuter de leurs hypothèses de développement ». Si, en dépit de cet accompagnement, le SCOT, PLU, PLUi approuvé «va à l’encontre d’une gestion économe de l’espace ou prévoit une densification insuffisante », les préfets devront mobiliser l’éventail réglementaire à leur disposition (de l’avis défavorable jusqu’à la suspension du caractère exécutoire du document) pour que la collectivité apporte «les modifications nécessaires ».
Commentaire : rappelant l’objectif «zéro artificialisation nette » inscrit dans le plan pour la biodiversité de 2018, le gouvernement entend inciter à un urbanisme «équilibré, sobre en consommation d’espace, veillant à un meilleur usage des terres, prévenant la crise sociale ». La circulaire appelle les préfets à «provoquer une prise de conscience et une modification du comportement chez les maires ». Soulignons le ton très peu décentralisateur de la circulaire, stigmatisant les maires et les présidents d’intercommunalité.
Références : instruction du 29 juillet 2019 (NOR : LOGL1918090J).