18/11/2022
104e Congrès de l'AMF 2022 AMF

Renforcer le réseau AMF-AD

Le 4 octobre après-midi, l'AMF a invité les présidents d'associations départementales des maires et leurs directeurs à un séminaire. Objectif : conforter leurs liens.

Le 4 octobre, l'AMF a réuni 150 présidents d'associations départementales et leurs directeurs qui ont participé à un atelier dédié à la place des EPCI dans les associations départementales.
L’idée est d’avoir davantage de remontées de terrain. Plus elle en aura, plus l’AMF sera entendue car nous pourrons étayer nos revendications et nos propositions », a lancé son président, David Lisnard, en introduction du séminaire du 4 octobre. «L’AMF ne peut bien fonctionner que s’il y a un maximum d’interactions », a appuyé le premier vice-président délégué, André Laignel.

Joël Balandraud, président de l’association départementale des maires (PAD) de la Mayenne, secrétaire général adjoint de l’AMF chargé de faire vivre le réseau AMF/AD, était le chef d’orchestre de cette réunion, également destinée à «ce que chacun puisse se connaître ». Mission accomplie.

Les 150 PAD et DAD présents se sont répartis en huit groupes lors d’un premier atelier où ils devaient exprimer des idées «évidentes, innovantes et motivantes » pour que le «réseau AMF-AD » contribue à la réussite du mandat en cours. L’idée la plus évidente, formulée par les élus, serait d’avoir 100 % des communes et des EPCI adhérents à l’AMF et aux AD, au nom de la solidarité entre les communes et de l’unité du bloc communal.

Objectif : parler d’une seule voix au niveau national ! Le renforcement de la formation des élus, du statut de l’élu et des moyens d’agir ont aussi été évoqués. «Nous devons penser à la suite et donner envie [à d’autres] de devenir maire », a, par exemple, fait remarquer un PAD présent. «Il faut faire reconnaître le rôle essentiel des maires et des communes dans ce pays », a martelé une participante.
 

Développer les échanges

Tous ont appelé à développer les liens AMF-AD par des échanges professionnels (rencontres, appui des services de l’AMF aux AD…) et des moments de convivialité. Dans une société post-Covid, le besoin de se retrouver apparaît prégnant. David ­Lisnard a promis la mise en place d’une plateforme collaborative et transparente sur laquelle les maires pourront faire part de leurs remontées de terrain, des blocages rencontrés dans leurs projets, etc. Ce dispositif permettrait un travail plus intégré entre AD et AMF.

Deux autres ateliers étaient proposés aux participants. L’un était dédié à la place des intercommunalités dans les AD et dans le réseau. Une PAD a résumé le sentiment général : «nous sommes tous des élus, peu importe que l’on soit maire ou président d’intercommunalité, nous devons travailler ensemble ». «Les EPCI ne sont pas nos ennemis mais un outil au service des communes pour faire ce que nous ne pouvons plus faire. Ils sont une réponse à nos problèmes », a renchéri un autre. Seule ligne rouge : les intercommunalités n’ont pas vocation à devenir des collectivités de plein exercice.

Le dernier atelier a permis aux élus de faire part des absurdités administratives rencontrées lors de leur mandat. Il y en a pléthore qui «bloquent les projets et coûtent de l’argent aux communes et intercommunalités ». Le président de l’AMF a réitéré sa ferme volonté d’y remédier.    

L’AMF et les AD se retrouveront, le 23 novembre, lors d’un petit-déjeuner qui se tiendra dans le cadre du 104e Congrès de l’AMF (www.amf.asso.fr).

 

Par Bénédicte Rallu
n°406 - NOVEMBRE 2022