L’association salue la volonté d’un «nouvel acte de décentralisation » évoquée par la Première ministre, mais souhaite que celui-ci ne soit pas circonscrit au seul domaine du logement. Elle se réjouit du fait qu’Élisabeth Borne n’ait pas évoqué les 10 milliards d'euros d’économies imposés aux collectivités, annoncés par Emmanuel Macron, ce que l’AMF assimile à un «renoncement ». Elle déplore en revanche la confirmation de la suppression de la CVAE, ce qui revient pour elle à «continuer à mettre [les collectivités] sous tutelle d’un État surendetté ». Cette suppression de la CVAE "ne pourrait donc se faire que dans le cadre d’une profonde réforme de la fiscalité locale en accord avec l’AMF et les associations représentatives des régions et des départements", estime-t-elle.
Par ailleurs, l'AMF souligne que "la question du financement des mesures annoncées pour les collectivités demeure en suspens alors même que celles-ci sont confrontées des difficultés financières majeures, liées à la baisse de leurs recettes et l’augmentation des dépenses, notamment dans le contexte inflationniste actuel". L'association réitère dans l’immédiat "sa demande d’une indexation de la DGF sur l’évolution de l’inflation".