Yann Jondot, premier adjoint au maire de Langoëlan (56), en avril 2021, lors d'un projet intégrant un parcours pour les personnes à mobilité réduite dans le parc de Pen-Mané.
C’est un paradoxe. D’un côté, les personnes en situation de handicap sont invitées à participer à la vie politique du pays et, de l’autre, les conditions qui pourraient leur permettre d’exercer des mandats électifs au même titre qu’une personne valide sont insuffisantes selon les principaux intéressés.
« Notre intégration dépend du bon vouloir des élus. Il faudrait une règlementation qui permettent de compenser vraiment certains handicaps », recommande Sébastien Breton, conseiller municipal d’Obernai (10 800 habitants, Bas-Rhin). À la suite d’un accident survenu en 2015, il souffre de problèmes visuels mais arrive à se « gérer tout seul » grâce à la bienveillance du maire et des autres élus vers lesquels il se tourne quand il « a besoin de creuser un sujet ».
En janvier 2019, il a rejoint l’Association pour ...
Monique Castro
n°402 - JUIN 2022