A quelques semaines du 1er tour de l’élection présidentielle, les communes doivent s’assurer que les bureaux de vote et leur aménagement sont accessibles aux personnes handicapées. Locaux, isoloirs et urnes doivent leur permettre de participer au scrutin, quel que soit le type de leur handicap (art. L62-2 du code électoral). Dans une note diffusée en février, l’AMF rappelle les règles en la matière.
S’agissant des bureaux de vote, « les personnes handicapées, notamment celles qui se déplacent en fauteuil roulant, doivent pouvoir, dans des conditions normales, y pénétrer, y circuler et en sortir, le cas échéant au moyen d'aménagements provisoires ou permanents (article D.56-1 du code électoral) ».
Il appartient au président du bureau de prendre « toute mesure utile afin de faciliter le vote autonome des personnes handicapées » (article D.61-1 du code électoral) » : les bureaux de vote « doivent être équipés d'au moins un isoloir permettant l'accès des personnes en fauteuil roulant (article D.56-2 du code électoral) ». Les urnes doivent être accessibles aux personnes en fauteuil roulant (article D.56-3 du code électoral).
« Tout électeur atteint d'infirmité certaine et le mettant dans l'impossibilité d'introduire son bulletin dans l'enveloppe et de glisser celle-ci dans l'urne ou de faire fonctionner la machine à voter est autorisé à se faire assister par un électeur de son choix », rappelle l’AMF, selon des modalités précisées dans sa note. L’accompagnant doit « obligatoirement avoir la qualité d’électeur sans nécessairement être inscrit dans le même bureau de vote, ni dans la même commune. Celui-ci peut en outre entrer dans l’isoloir ».
Relire l’article de Maires de France « Elections 2022 : ce que les communes et les élus doivent savoir »